LE FILS BENI est le récit autobiographique du fils de deux immigrés grecs vivants au Canada. Guidé par sa recherche de bonheur, le cinéaste Tony Asimakopoulos pose un regard attendri sur sa relation compliquée, parfois douloureuse, avec ses parents vieillissants, et sur les schémas de disfonctionnement qu’il partage avec eux. C’est un film sur la confiance, le désespoir, le renouveau, et toutes les façons d’aimer sa famille. Il y a plus de dix ans, le réalisateur Tony Asimakopoulos est tombé dans la consommation de drogues dures. Il s’en est sorti vivant mais fragilisé, isolé de sa famille pendant plusieurs années. Ce n’est que récemment qu’il a réalisé l’ampleur de la douleur que sa maladie a pu causer à ses parents. Prenant sa caméra à témoin, Tony jette un regard nouveau sur ses parents et sur lui-même, décortiquant ressentiment, douleur, colère et culpabilité. Mais ce regard sur le passé est perturbé par sa fiancée, Natalie, d’un esprit plus optimiste, alors qu’elle tente de s’adapter à cette famille particulière. Un voyage en Grèce dans la maison familiale va permettre à Tony de faire cohabiter ces deux mondes. Il se retrouve confronté à ses propres difficultés à éprouver de la joie, et la dynamique familiale qui a empêché son bonheur. Le fils béni dresse le portrait d’une famille qui tente de faire la paix avec elle-même, alliant humour grinçant et cynisme salutaire pour découvrir que l’amour transgresse les généra- tions. Cet amour est mis à l’épreuve quand la maladie frappe sa famille dans les mois pré- cédant le mariage de Tony et de Natalie…